IDEES RECUES ET FAUSSES IDEES SUR LA BERGERIE NATIONALE

Publié le par Le collectif des personnels en colère de la BN

Nous n'entendons que trop des idées reçues sur la Bergerie nationale. Souvent ce sont des idées fausses mais on en fait quand même des vérités avérées ! Nous vous proposons d’en démonter quelques-unes en démontrant leur manque de fondement…

 

« La Bergerie nationale est une coquille vide ; les bâtiments sont désaffectés… »

  • 130 personnes travaillent à la Bergerie dans 7 secteurs différents, touchant à des activités d’ingénierie et de développement, de formation par apprentissage ou pour adultes, de production et d’accueil du public. 300 apprentis et environ 70 stagiaires en formation sont également sur le site. Seuls sont inoccupés quelques chambres à rénover, mais surtout des bâtiments agricoles obsolètes, des caves et des greniers non aménagés, quelques bâtiments historiques (pigeonnier, grange pilotis)…
  • L’utilisation des bâtiments doit être réfléchie pour nous permettre de conserver nos activités et de développer nos propres projets avec nos partenaires naturels, et non nous (re)pousser pour faire la place à d’autres.
  • Cette attitude témoigne d’un manque de respect pour nos activités, pourtant reconnues par l’ensemble de nos « clients » et partenaires respectifs !

 

« La ferme ne sera jamais rentable, un privé y arriverait mieux… »

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    • La ferme fonctionne déjà comme une exploitation privée (1 fonctionnaire pour 20 salariés). Elle vit essentiellement de ces recettes (vente de produits agricoles, visites et animations). Par contre, les contraintes ne sont pas celles d’un privé :
  • Obligation de conserver la race mérinos. Cette activité est déficitaire d’environ 50 000 € par an ; en contrepartie, l’exploitation ne reçoit qu’une subvention « race en péril » de 1 450 € par an (malgré « l’année de la biodiversité » soutenue par le ministère de l’agriculture…).
  • Moins de subventions qu’un privé : Etablissement Public National, elle n’est pas éligible aux subventions régionales pour les investissements, ni aux aides nationales pour compenser les effets des crises (crises sanitaires, sécheresse, effondrement de marchés…). Au total, les subventions représentent 7% du chiffre d’affaires au lieu de 14% pour la moyenne des exploitations d’IdF.

« la ferme est isolée sur le territoire… »

  • 90 000 visiteurs venant en moyenne de 50 km autour de Rambouillet
  • Presque toutes les écoles et centres de loisirs de Rambouillet viennent chaque année et régulièrement dans l’année
  • Partenariats locaux sur de nouveaux produits touristiques avec le Château, l’hôtel Mercure et le camping Huttopia
  • La ferme est vecteur d’insertion sociale et locale (sont reçus chaque semaine : IME du Castel, IME Viry-Chatillon, Foyer d’Accueil Médicalisé Myosotis, Fondation Anne de Gaulle, Fondation Vallée, CAT Aigrefoin, Etudes & Chantiers)
  • Partenariats institutionnels très concrets avec l’Office de Tourisme de Rambouillet, le Parc Naturel Régional de la Vallée de Chevreuse, Yvelines Tourisme
  • 80 % de la production agricole est vendue en circuit court ! (Intermarché et Carrefour Rambouillet, Naturalia, Naturéo, Mercure, Huttopia, 3 AMAP (100 familles), la cantine de la BN…
  • 80% des intrants achetés viennent de moins de 50 km
  • Les ateliers d’abattage et de transformation gérés en commun avec le GIE des fermiers de la forêt aident au maintien de 20 exploitations agricoles de la région
  • La boutique gourmande confiée au GIE des Etablissements d’Enseignement Agricole valorise les produits de 35 exploitations de lycées agricoles et maintient 6 emplois
  • L’exploitation fait vivre directement 20 familles, en assurant 1 emploi sur 12 ha au lieu de 1 emploi sur 60 ha en moyenne en IdF

et comme on dit : "J'en passe et des meilleurs" ...

Vous trouverez plein d'autres idées fausses bien démontées dans ce doc à télécharger ici ! clic !

 

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